La mémoire façonne notre regard sur l’histoire et le présent, tissant dans l’inconscient des liens fragiles entre ces deux temporalités. Par la mémoire collective, le passé trouve sa place dans le présent, et à travers la littérature, le théâtre, la photographie ou la peinture, elle s’inscrit dans l’âme humaine. Sélective et fragmentaire, elle oublie, elle transforme, et dans cet oubli naît le dialogue entre mémoire et imaginaire.
La mémoire collective fonde l’identité. Mais l’oubli, lui, la déforme-t-il ou en crée-t-il une nouvelle ?